Quizz yoga.

Le quizz ci-dessous est extrait de la revue « Passerelle » éditée par l’association régionale IFY Espace Nord et reproduit avec l’aimable autorisation de celle-ci.

Jouez le jeu et répondez avant de lire les réponses …

Non, le yoga n’est pas un sport.

La pratique des postures est effectivement une activité physique, le corps, le souffle y ont leur place, mais sans compétition.

La finalité est tout autre, bien plus large : apaiser le mental.

Oui, certaines postures proposent effectivement de
tonifier l’ensemble du corps, de donner ou de préserver
force, endurance et stabilité, d’améliorer la santé physique,
mais aussi respiratoire, mentale, psychologique.

Le yoga n’est pas une discipline molle !

Tout dépend de ce que le pratiquant recherche. Il peut faire du yoga dans le but de muscler certaines parties du corps, mais le yoga n’a pas que cette qualité.

Voici une remarque que l’on entend souvent : « Je ne peux pas faire du yoga, parce que je ne suis pas souple ».

Eh bien, non, ce n’est pas là que se trouve le chemin du yoga !

Il ne faut pas l’être spécialement pour pratiquer.

D’une part, ce n’est pas une condition pour faire un « bon » yogi et d’autre part, au fur et à mesure des mois et des années, on peut progressivement acquérir un peu plus de souplesse (… y compris mentalement !).

Non.

C’est vrai que certains exercices peuvent, dans
ces différentes techniques, ressembler à ceux du yoga,
mais le yoga ne se limite pas à la posture qui s’accompagne d’un travail respiratoire, méditatif.

Le yoga est aussi une philosophie d’être en relation, une philosophie de vie qui n’existent pas dans ces autres enseignements.

Non, le yoga n’est pas une religion, c’est une discipline
basée sur des principes philosophiques visant à l’union
du corps et de l’esprit (le mot yoga, étymologiquement signifie « union ») !

Il existe différents types de yoga qui peuvent orienter vers la spiritualité, voire la religion. Le yoga existe depuis très longtemps, peut-être entre -3000 et -800 avant JC, période où les religions n’existaient pas encore.

Pas seulement !

Dans le yoga on peut trouver le moyen de tonifier le corps, de s’assouplir, de diminuer le stress, de favoriser une meilleure santé.
C’est un moment que l’on s’offre à soi-même pour mieux
se connaitre, prendre du recul, se faire du bien.

Et donc, aussi se détendre.

Non.

Le yoga permet une intériorisation personnelle
avec pour objectif l’arrêt des tourbillons du mental.

L’esprit a donc une place importante dans la démarche avec l’envie d’être de plus en plus en paix avec soi-même. Il peut également, pour certaines personnes, ouvrir de nouveaux horizons qu’ils soient religieux ou pas, inviter à déployer certains potentiels, telle la créativité.

Chacun peut chercher et trouver son propre chemin spirituel ou pas, avec ou sans le yoga.

Oui, à tous, hommes, femmes, personnes âgées, enfants, bien portants ou non. Il n’y a pas non plus d’âge limite.

Le yoga que nous avons appris et que nous enseignons, a cette qualité particulière d’être adaptable à tous et à chacun : « Ce n’est pas la personne qui doit s’adapter au yoga, mais le yoga qui doit s’adapter à la personne. » (T.K.V. Desikachar).

Le yoga en lui-même ne fait pas maigrir, mais certaines
postures, notamment les enchaînements, le travail
musculaire, les respirations orientées sur l’expiration, par
exemple, permettent d’affiner la silhouette et de provoquer un processus d’élimination.
L’essentiel étant surtout de se sentir bien avec soi-même.

Le yoga, c’est bon pour presque tout !

En cas de stress, d’anxiété, le yoga permet d’apprendre à prendre du recul, à lâcher prise et à se donner du temps. Ce n’est pas une recette miracle, mais travailler sur la respiration, notamment, va aider à diminuer le stress.

De même, l’étude des textes, les échanges avec le professeur sont des aides.

Oui.

C’est même la définition du yoga selon Patanjali (celui
qui aurait écrit les Yoga-Sutra vers le IVème siècle avant JC) : « Le yoga permet d’apaiser et d’orienter le mental »

Non, je ne dirais pas ça.

Mal exécuté, mal guidé, seul, sans un professeur expérimenté, le pratiquant peut se faire
mal, car certaines postures sont exigeantes, certaines
respirations peuvent entrainer des réactions intenses,
certaines méditations peuvent bouleverser… C’est plutôt
rare, mais on ne peut l’ignorer.
L’essentiel est que vous pratiquiez avec un professeur
sachant adapter le yoga à vous, en fonction de votre état de santé, de vos possibilités et de vos limites et non pas l’inverse !

Non.

Globalement, le yoga ne demande pas un investissement important : une tenue adaptée, un tapis et un bon professeur !
Dans les grandes villes, les cours sont souvent plus chers que dans les petites communes car les professeurs doivent louer une salle.

De plus, il ne faut pas oublier qu’un bon professeur s’est formé durant plusieurs années et continue, s’il est sérieux et investi, à se former, à être supervisé, à participer à des séminaires IFY de formation continue.

Tout ceci représente un investissement financier. Il existe des cours pour tous les budgets et les prix varient aussi selon le statut de l’enseignant : salarié, en association, en libéral…

Oui et non : si le yoga est de plus en plus plébiscité et pratiqué, il existe depuis tellement longtemps qu’on ne peut pas parler de phénomène de mode.
Le business qui existe autour du yoga et ces yogas, tous aussi farfelus les uns que les autres, qu’on rencontre au détour d’un article, d’une proposition de stage… sont bien loin de ce qu’est, initialement, le yoga.
Alors, revenons aux origines, aux principes de base : la posture, la respiration, la concentration, la méditation, le savoir être, la discipline, les valeurs …

Le yoga est un outil fabuleux comme art de vivre !

Oui et non.

Malheureusement, le métier d’enseignant de yoga n’est pas encore réglementé.
Pour devenir professeur de yoga, il ne suffit pas de se
former quelques heures, en visio (comme on a pu le voir). Non, c’est une réelle motivation qui guide le futur professeur.

Celui-ci s’engage à suivre plusieurs années de formation (4 ans pour l’IFY à raison de 500 heures minimum).

Il apprendra les postures, le travail respiratoire, les textes importants, la construction de séances et leurs guidages, l’anatomie, l’observation, l’adaptation en fonction des capacités des pratiquants et en tenant compte de leurs limites…

Il pratiquera de plus en plus régulièrement, il collaborera avec d’autres professeurs, il s’inspirera des sūtra, il se remettra régulièrement en question…
Donc, tout le monde ne peut pas devenir un professeur qualifié !

Quizz élaboré par Isabelle Henning-Domogalla, Présidente de l’association IFY Espace Nord, et complété par Elisabeth Rémy, Formatrice IFY – 2023