Les 3 postures dites du héros appartiennent au même concept et peuvent être enchaînées au cours d’une séance. Ce que l’on qualifie de façon erronée des « variantes » provient de modifications dans la position des bras, des jambes ; de rotations, d’inclinaisons du tronc et / ou de la tête. Nous nous intéresserons, ici au héros 1, point de départ qui trouvera sa place dans un vînyâsa après des étirements debout et des flexions de genoux.
Bhâvana : laisser faire le pousser-repousser du sol « bhûmi » qui renvoie le poids du tronc vers la jambe tendue
Vîrabadhrâsana, demande de l’endurance, de la persévérance (abhyâsa) et permet sur le plan physique une grande ouverture de la cage thoracique, une qualité des appuis au sol qui confère force et équilibre. Par le sentiment d’aller de l’avant grâce à l’énergie qu’elle génère, cette posture autorise à occuper pleinement l’espace. Nous sommes dans le « faire » nécessaire à toute transformation. Nous sommes dans le yoga de l’action ou action pour le yoga ; le kriyâ-yoga défini au sutra 1 du chapitre 2 du Yoga-Sutra de Patanjali.
Hélène P.